Nathalie Eno commence sa carrière comme assistante de la photographe de mode Dominique Issermann et publie ses premières photographies dans des revues comme Marie Claire et Cosmopolitan. Dominique Issermann lui présente sa sœur Aline Issermann qui l’engage sur le Destin de Juliette en 1982.
Elle intègre l’agence Sygma en 1987 et réalise notamment des reportages sur des tournages ainsi que des séries de portraits dont certains font la « Une » du magazine Première. Tout en continuant à travailler pour la presse, elle intègre alors des équipes de film en tant que photographe de plateau.
« Partout je me fais oublier, je disparais dans mes photos » , cette citation d’Edouard Boubat fait écho à ce que ressent Nathalie Eno sur les plateaux de cinéma qu’elle côtoie depuis trente ans avec plus de quatre vingt films à son actif. Être aux aguets, disponible pour aimer et saisir l’invisible qui n’existera plus.
Son travail l’amène a s’intéresser à la sociologie des métiers de la communication, à l’impact des nouvelles technologies sur les métiers traditionnels de la photographie, à l’évolution des métiers du cinéma ou encore à l’image des stars véhiculées au travers des portraits.
Après une dizaine d’années d’études dans une compagnie théâtrale elle rencontre Michel Piccoli sur le tournage des Cents et une nuits d’Agnès Varda. Ce dernier lui propose de jouer un rôle dans son premier film Alors voilà qui lui donne l’occasion de passer de l’autre côté de la caméra.
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18h45
gratuit