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samedi 14 mai 2022

Nuit européenne des musées

de 20h à minuit
gratuit


►Vivez une expérience en studio photo !

Cette année, l’équipe du musée Nicéphore Niépce vous propose de renouer avec une pratique qui s’est aujourd’hui raréfiée : le portrait photographique de studio.
Pour cette édition, vivez l’expérience du studio dirigé par un photographe artiste. Plus que le résultat, c’est ce moment privilégié qui vous est proposé de vivre et partager avec vos proches. Trois studios vous y inviteront, sous l’objectif de Yannick Cormier, Alexandra Serrano et des photographes de la société des amis du musée. Vous pourrez ensuite récupérer vos clichés sur le Facebook du musée.

Avec le soutien de la Direction Régionale des Affaires Culturelles Bourgogne – Franche-Comté, de la société des amis du musée Nicéphore Niépce et de l’Ecole Média Art du Grand Chalon

de 20h à 23h30
entrée libre
 places limitées

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Viser, Enregistrer, Visualiser, (se) Représenter, Étonner...

Une nouvelle salle d’exposition permanente vous accueille à votre entrée au musée et permet de questionner votre pratique de la photographie et votre rapport à l’image, au travers des appareils et des tirages exposés. Entre la vision de l’image créée par la lumière dans une chambre noire et la projection interactive des collections de photographies du musée grâce au dispositif « Explorations photographiques », découvrez des ensembles d’appareils emblématiques et de photographies, de l’amateur au photographe de renom.

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►Expositions/Derniers jours

Yannick Cormier, Tierra Magica

Dans la brume au petit matin, il semble que des arbres prennent forme humaine, que des buissons surgissent sur deux jambes et fendent l’air dans une marche déterminée, que les tissus humains deviennent écorce, ou bien l’inverse. Ailleurs, des êtres cornus, recouverts de peaux animales, masqués de figures grimaçantes, forment une cohorte à laquelle on se mêle avec crainte, avec fascination, ou encore avec enthousiasme.
Le photographe Yannick Cormier s’immerge dans les rites carnavalesques du Nord-ouest de l’Espagne et du Portugal d’une manière qui lui est tout à fait propre : pas de protocole établi, d’idée préconçue, de prétention esthétisante ou de volonté d’inventaire. Les images dont il est question ici sont faites pour aller au-delà, à la frontière du visible et de l’invisible, des peurs et des espérances, des croyances païennes et religieuses. Des photographies indociles, mouvementées et transgressives, empreintes de la pulsation de la foule, révélatrices des forces vitales à l’origine du carnaval. Avec elles, Yannick Cormier entraîne le spectateur dans le tumulte et l’étrangeté de ces fêtes, qui ont toutes pour point commun de jalonner le temps, de transgresser l’ordre établi, et de rappeler à la société son lien intangible avec la nature.

Irlande du Nord : Gilles Caron + Stephen Dock

Cinquante ans après les événements du Bloody Sunday : l'exposition propose un double regard photographique, historique et contemporain, sur la situation nord-irlandaise : celui de Gilles Caron et Stephen Dock

Gilles Caron, Irlande du Nord, 1969

Le 12 août 1969, les Apprentices Boys de Derry, protestants unionistes de l’ordre d’Orange, défilent près du quartier ouvrier et catholique, défiant la population. Gilles Caron pressent la montée de violence et se rend sur place, à Londonderry, couvrir la parade pour le compte de l’agence Gamma. La bataille du Bogside éclate, c’est le début des « Troubles » en Irlande du Nord.
En quatre jours, soixante-deux films noir et blanc et près de trois cents vues couleurs, Gilles Caron réalise l’un de ses plus grands reportages ; un témoignage unique de ce tournant de l’Histoire.
L’exposition propose aux visiteurs de découvrir ce travail, au-delà des images iconiques publiées à l’époque dans la presse. Elle présentera un ensemble de soixante-dix photographies, tirages vintages et modernes, ainsi que des reproductions agrandies de planches-contacts éclairant le travail du photographe.

Stephen Dock, Our day will come

Irlande du Nord, 2012. L’heure des combats armés est révolue. Les accords de paix du Vendredi Saint ont été signés en 1998, mettant fin à trente ans de guerre civile. Mais les âmes ne sont pas apaisées et les anciens belligérants cohabitent dans une paix fragile. Alors que la Nouvelle IRA se forme Stephen Dock décide de se rendre à Belfast. La tension est palpable, cependant il ne se passe rien. Alors, comment photographier ce conflit larvé qui oppose depuis des centaines d’années deux communautés ? Comment rendre compte en image d’une société aussi divisée ? Pour répondre à ces questions Stephen Dock se rend sur place pendant six ans, à raison de onze voyages. Le photographe regarde et tente de comprendre cette incapacité à trouver la paix qu’il a lui-même éprouvée. Il constitue un corpus photographique de matières et de signes extraits de l’environnement quotidien : portraits, détails d’architecture, scènes de rue… Les traces, parfois infimes, laissées par le conflit sont prélevées par le photographe pour les rendre visibles.

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►La classe, l’œuvre

Inspirés par la série « Expired » de l’artiste Ziad Antar, les élèves de CE1-CE2 de l’école Jean Lurçat et les élèves de 6e à 3e participant à l’atelier photo du collège Le Devoir, ont réalisé une production photographique interrogeant la notion d’anachronisme. Découvrez le résultat de leur travail et leurs sources d’inspiration à l’occasion de la Nuit des Musées !