Nous avons plaisir de vous annoncer que les lauréats de la résidence recherche & création 2024 sont Perrine Le Querrec et Mathieu Farcy du duo PLY !

Depuis 2018, PLY engage sa création vers des radicalités faisant intervenir l’image, l’écriture et la mémoire. Véritables traversées de la représentation, ils interrogent en permanence une humanité des interstices, silencieuse et résistante.
Ensemble, ils parcourent et déplient des travaux où s'entrecroisent les médiums : écriture, archives et photographies.
Le livre tient une place centrale dans leurs réflexions. 

Leur projet pour la résidence au musée : 365
Depuis sa création le duo PLY prend pour matériaux les archives-l'écriture-les images, cherchant les signes des présents et des futurs dans la complémentarité des médiums. Pour la résidence, ils imaginent la publication d’un almanach réactualisant les archives du musée pour mettre en lumière les répétitions et les différences de l’Histoire.
Les temps que nous vivons - écologiquement, socialement, politiquement - sont des temps troublés.
L’almanach proposera de mettre en lumière les replis du temps, les similitudes, les motifs et les issues.
Chaque mois ouvrira des portes, proposera des actions, déjouera les boucles historiques, permettra de se positionner.
365 sera un almanach manifeste, accessible à tous et toutes : un geste engagé, socialement et visuellement.

www.duo-ply.fr

Résidence organisée avec le soutien du Ministère de la Culture (dans le cadre du dispositif Capsule).

Nous avons plaisir de vous annoncer que l’artiste lauréat de la Résidence recherche & création 2023 au musée Nicéphore Niépce à Chalon-sur-Saône est Lucas Leffler .

Son projet :
Pour cette résidence, il souhaite développer deux projets s’inscrivant dans une recherche entamée au sujet de l’ancienne usine KODAK de Chalon-sur-Saône, cette fois-ci à partir de photographies d’archives.
Dans son premier projet, « Buried Moments », Lucas Leffler propose de revisiter l’iconographie publicitaire des produits photo de grande consommation fabriqués par Kodak au 20e siècle. Une image de marque qui s’est appuyée sur la couleur, l’enregistrement instantané des moments heureux et la possibilité ouverte à tous d’écrire son histoire familiale.
En enfouissant ces images publicitaires dans les sols contaminés de l’ancien site de production de produits chimiques, il souhaite évoquer une forme de toxicité liée aux technologies d’images modernes et souligner la perte de mémoire lors des basculements technologiques.
Son second projet « Reversal Factory » est une exploration fictive du monde industriel des fabricants de pellicules. Le projet fait écho au mythe de la caverne en décrivant la chambre noire industrielle et le laboratoire qui permettent aux images extérieures de naître.

La résidence :
La résidence de six semaines a pour vocation de nourrir le processus de création de l’artiste en lui proposant du temps, des outils de recherche et de travail, et un accompagnement des professionnels du musée. Elle permettra à l’artiste d’explorer les collections, d’expérimenter et de produire quelques travaux.

Biographie :
Lucas Leffler (1993) vit et travaille à Bruxelles. Il a étudié la photographie par un bac technique à la HELB (Bruxelles), ainsi que par un master artistique à la KASK de Gand. Son travail questionne la nature de l’image photographique, à travers ses modes de productions, sa technique et son histoire. L’artiste s’intéresse dans ses deux premiers projets à la transition industrielle entre l’argentique et le numérique.
Sa première publication Silver Creek est sortie en 2019 aux éditions The Eriskay Connection. Son travail a été exposé au FOMU (Foto Museum d’Anvers) dans le cadre de l’exposition .tiff , au Musée de l’Elysée (à Lausanne) ainsi que pour l’exposition quinquennale reGeneration4 . En 2021, son travail a été présenté par la galerie Intervalle aux salons a ppr oc he (Paris), Unseen (Amsterdam), Art Paris, et Paris Photo.

À la croisée des genres, le travail de Lucas Leffler convoque le documentaire, l’expérimental et flirte avec la fiction. L’artiste prend volontiers la position de l’enquêteur, tant pour mener des recherches sur les aspects techniques de la photographie, témoignant d’un goût inextinguible pour l’expérimentation, que pour remonter le fil de l’histoire, déterrant d’étonnantes mythologies oubliées. L’histoire des lieux qu’il investigue prend part à l’oeuvre au même titre que les expérimentations du médium, dont il repousse les limites au-delà de ses deux dimensions.
[Yuna Mathieu-Chovet, 2021]

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Nous avons plaisir de vous annoncer que l’artiste lauréate de la Résidence recherche & création 2022 au musée Nicéphore Niépce à Chalon-sur-Saône est Lara Tabet.
 
Lara Tabet est médecin biologiste et artiste photographe. Ses recherches s’articulent autour de l’interaction entre la matière photographique et l’élément biologique. Son utilisation de techniques anciennes et expérimentales combinée aux nouvelles technologies de l’imagerie médicale, lui permet d’explorer cet élan de classifier le vivant. Elle créée une tension entre un monde mesuré, scientifique et un système de référence poétique plus large.
 
Son projet :
Elle souhaite s’emparer de la collection photographique du musée comme d’un écosystème en symbiose et mutation malgré les protocoles stricts de conservation. En utilisant des méthodes non-destructives pour accéder aux différentes strates d’informations invisibles (tels que l’analyse microbiologique, les filtres de Gabor, les logiciels d’étude d’image, etc.), elle veut révéler un monde microscopique invisible et proposer une relecture de la photographie de paysage dans un territoire/temps actuel, où la position anthropocène est remise en question et l’échelle humaine est décentrée.
 
La résidence :
La résidence de six semaines a pour vocation de nourrir le processus de création de l’artiste en lui proposant du temps, des outils de recherche et de travail, et un accompagnement des professionnels du musée. Elle permet­tra à l’artiste d’explorer les collections, d’expérimenter, de réaliser des prises de vues, des essais techniques, et de produire quelques travaux.
 
Biographie :
Suite à sa spécialisation en pathologie clinique à l’American University of Beirut Medical Center en 2012, Lara Tabet étudie la photographie à l’ICP de New York munie de la bourse Lisette Model.
Son travail a été présenté dans de nombreuses expositions dans le monde arabe, aux États-Unis et en Europe notamment à la Villa Empain (Bruxelles, 2022), à l’Institut du Monde Arabe, (Paris, 2019), aux Rencontres Internationales de la photographie (Arles, 2019), à la Galerie Janine Ru­beiz (Beyrouth, 2019), au Wesfälischer Kunstverein, (Munster, 2019), au Taba­kalera International Center for contem­porary culture (San Sebastian, 2018),...
Lara Tabet a reçu le soutien de l’AFAC (Fonds arabe pour l’art et la culture) et d’Al-Mawred Al Thaqafi ; elle a reçu la bourse Arte East en 2016 et le prix du musée Sursock en 2018. En 2021 elle est lauréate de la résidence Trame à la Cité internationale des arts et du programme Nafas pour une résidence et exposition personnelle au Centre Intermondes à la Rochelle. En 2022, elle reçoit le Prince Claus Mentorship Award for cultural and artsitic response to evironmental change et rejoindra le bateau scientifique Tara lors de sa mission microbiome le long de l’Atlantique.
Son travail à l’intersection entre photographie, biologie et environnement est ancré dans la recherche et l’expérimentation. Ses travaux en cours interrogent le potentiel diagnostique et forensique de l’eau ainsi que l’écotoxicologue et les écologies aquatiques comme lieu d’enjeux de pouvoir politique.
Sa méthodologie consiste à collaborer avec d’autres scientifiques ainsi que des laboratoires de recherche afin de concevoir des protocoles élaborés qui brouillent les frontières entre la création d’images scientifiques et l’artefact dans une tension constante entre le biopolitique et le bio-poétique.
https://www.ltabet.com/

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Nous avons plaisir de vous annoncer que l’artiste lauréate de la Résidence recherche & création 2021 au musée Nicéphore Niépce à Chalon-sur-Saône est Sandrine Marc.

La résidence de six semaines recherche & création du musée Nicéphore Niépce a pour vocation de nourrir le processus de création de l’artiste en lui proposant du temps, des outils de recherche et de travail, et un accompagnement des professionnels du musée. Elle permettra à Sandrine Marc d’explorer les collections, d’expérimenter, de réaliser des prises de vues, des essais techniques, et de produire quelques travaux.
 
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