« Mac Adams, The narrative void » is a chance to present a broad retrospective of Mac Adams’ work along with new pieces that have been specially made in collaboration with the museum.
Le désir de voir et l'inquiétude d'avoir vu.
Photographe conteur installé aux Etats-Unis depuis 1967, Mac Adams aime à rappeler ses racines galloises pour expliquer son goût du récit, et l’impact qu’ont eu sur lui la littérature et le cinéma.
Son œuvre le rattache au courant conceptuel développé dans les années 70 et plus particulièrement au Narrative Art. Mais contrairement à nombre d’artistes de ce mouvement associant souvent image et texte, Mac Adams utilise la photographie seule pour raconter des histoires inspirées des séries noires. Le spectateur en fait la lecture grâce aux multiples indices mis en scène par l’artiste dans ses clichés ; dans la série Mysteries , développée dès 1974 autour de scènes de crimes, l’histoire n’est jamais complète ; seules les images de deux ou trois instants du récit concourent à évoquer une intrigue que le spectateur reconstitue mentalement. Ce dernier se trouve, de fait, libre de son interprétation, faisant intervenir ses projections personnelles les plus inconscientes.
"L’œuvre de Mac Adams est un habile divertissement sur les présupposés de l’image moderne. Elle combine et ajuste des éléments de narration extraits du répertoire complexe de l’histoire de l’image mécanique. Pour cela, on convoque les artifices du cinéma noir, les gimmicks du fait-divers et de sa littérature, l’imagerie des revues gore, etc. Mac Adams prend un malin plaisir à manipuler les principes du réel par les dispositions de la photographie à renouveler les formes narratives. Il n’y a plus d’objet à regarder ou à contempler, mais une simple image, sans qualités esthétiques, qui se confond avec un constat, très souvent plat, et par là même support de toutes les expériences possibles."
François Cheval
The narrative void
Mac Adams’ work tests our perception and underlines to what extent our thought processes are conditioned by stereotypes repeatedly trotted out in thrillers, film or television series. Faced with a number of scenarios, it proves the ambiguity of photography relative to reality, its propensity to manipulate. Appearances can be deceptive as is evident in the series Empty Spaces, Islands and Parallel Lives .
Shadow and Light
From pieces that date from the seventies like Mysteries
, to the very recent work carried out in collaboration with the musée Nicéphore Niépce, Mac Adams likes producing photographs that provide different points of view: in a broken mirror, in a chrome reflection, in projected shadows (Empty Spaces, Islands
) …
« The narrative void » will show around forty pieces, diptychs, triptychs, installations, etc. in a 300m2 space.
It brings together all of the Mac Adams pieces from the Musée Niépce and from other French institutions, the Centre national des arts plastiques, the Centre Pompidou, the Frac Limousin et Ile de France, but also from the artist’s own collection, from his gallery gb agency, and some private collections.
After the 2001 exhibition at the Centre photographique d’Ile de France, the 2007 exhibition at the gb agency, and pieces shown here and there in themed exhibitions over the past twenty years, « The narrative void » will show a full retrospective of Mac Adams’ work. It will also be shown from June 16th to September 11th 2011 at the MUDAM Luxembourg.
Publication in tandem with the exhibition:
Mac Adams, The narrative void
Editions Le bec en l’air
Musée Nicéphore Niépce, MUDAM Luxembourg
Text by Mac Adams, Alexandre Quoi (Contemporary art historian, narrative art specialist) and François Cheval (head curator at the musée Nicéphore Niépce de Chalon-sur-Saône).
ISBN: 978-2-916073-63-7
Cost: 19, 50 Euros